28/09/2017 – Le tour des villes hôtes du prochain mondial 2019 féminin de football a débuté la semaine dernière. Ainsi, après Paris, Rennes, Valenciennes et Reims, c’était au tour du Havre de recevoir les organisateurs de la compétion. L’occasion de mettre en lumière tous ceux qui ont permis à la cité Océane de faire partie des villes hôtes.
CONFERENCE DE PRESSE
La Coupe du Monde 2019 de football féminin est entrée dans une nouvelle phase depuis mi-septembre. En effet, les membres du comité d’organisation ont début le tour des 9 villes hôtes de la compétition. Celles-ci ont été désignées en juin dernier et Le Havre en fait partie. C’est pourquoi une délégation consitutée de membres de Fédération Française de Football (FFF) de la Fédération Internationale (FIFA) et du comité d’organisation France 2019 était de passage au Havre jeudi 28 septembre.
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UNE JOURNEE SPECIALE MONDIAL 2019 AU HAVRE
Cette journée était donc l’occasion de faire une grande journée de promotion du football. C’est d’ailleurs ce qui a été fait autour du centre commercial des Docks Vauban. D’autant plus que la délégation avait apporté des ses valises le trophée remis au vainqueur. Un trophée qui a été exposé toute l’après-midi en vitrine des animations proposées.
Mais plus encore, l’objectif de ce passage était bien de faire valoir les atouts du Havre en tant que ville hôte. Le plus à même de le faire était bien sûr le maire du Havre Luc Lemonnier. A tel point que l’on s’est demandé si sa ville avait bien été choisie ou était encore en phase de candidature.
“Le Havre a une tradition sportive avec son club de football doyen. On y tient à cette tradition. On a aussi une tradition d’organisation des grands événements. Les 500 ans en sont un bon exemple”
Reste maintenant à le prouver en ce qui concerne le mondial 2019. Pour cela, la Ville peut compter sur des partenaires de choix pour mener à bien la réception des 5 matches prévus. Parmi eux, le HAC football, le club professionnel local, mais aussi l’agglomération (CODAH) et la ligue de football de Normandie. Mais aussi le département de Seine Maritime et la Région Normandie C’est pourquoi le directeur du comité d’organisation France 2019 est déjà conquis par ce choix.
“C’est important d’avoir Le Havre à nos côtés. Votre travail et votre stades sont parfaitement adaptés à la réussite d’une belle fête populaire (…) Vous êtes une dream team pour nous”
Si ça, ce n’est pas un compliment…
UN ANCRAGE LOCAL AU SERVICE DU MONDIAL 2019
C’est ici que l’on comprend toute l’importance des atouts mis en valeur par la Ville. Et le 1er d’entre eux est justement cette capcité qu’à eu le territoire à fédérer autour de lui.
“On a un esprit d’équipe sur l’ensemble de l’organisation. C’est important parce que la réussite de l’épisode havrais passe par l’implication de tous nos partenaires”
Mais ne nous mentons pas. Pour accueillir une compétion de football, il faut avant tout un stade qui remplisse les critères. D’où l’importance du HAC, gestionnaire du Stade Océane, dans le processus. D’ailleurs, le comité d’organisation ne tarit pas d’éloges sur l’enceinte havraise. Il la qualifie en effet comme “une arène digne des plus belles rencontres”. De plus, cet “équipement flambant neuf de 25 000 places réalisé sur le principe des stades à l’anglaise permet d’avoir une ambiance digne de l’enjeu et offre plus de facilité la retransmission des matches”. Si on peut joindre l’utile à l’agréable….
Enfin, la cité Océane a d’ores et déjà prévu de ne pas limiter la réception des matches au Stade Océane. La Ville a ainsi prévu d’installer un village coupe du monde sur la plage. Un endroit qui n’a pas été choisi au hasard d’après le maire.
“La plage sera un endroit particulier. Il est très fréquenté. Ce sera l’occasion de réaffirmer notre statut de station balnéaire et on espère bien le montrer en 2019”
Car oui, Le Havre y a aussi son intérêt.
MONDIAL 2019: LE TEST DU FOOTBALL FEMININ
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De plus, ette Coupe du Monde féminine 2019 relève plusieurs enjeux mis en avant par les organisateurs. Certes, il en va de l’image de la FFF mais aussi de la FIFA. Les 2 entités ont en effet opéré un gros travail sur le football féminin depuis 2011. La responsable du développement du football féminin à la FIFA est catégorique sur l’enjeu de cet événement.
“Cette coupe du monde, c’est la vitrine du foot féminin. On a un objectif d’un milliard de téléspectateurs sur cette édition”
D’où l’intérêt de Gianni Infantino, le président de la FIFA, de vouloir faire de ce mondial 2019, le plus beau réalisé jusqu’à présent. Cependant, cette réussite passe par un préalable qui a déjà été pris en compte dans le choix des stades. La première à aborder le sujet n’est autre que Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF.
“On avait été séduits lors de notre 1ere visite au Havre puis par le désir du président du HAC Vincent Volpe de voir les Etats-Unis jouer ici. Mais cette coupe du monde ne sera une réussite que si les stades sont pleins”
Et sur ce point, les partenaires locaux de l’organisation vont encore devoir mettre la main à la pâte. En particulier la ligue de football de Normandie et son président André Massardier.
“C’est notre responsabilité, oui. On va devoir faire en sorte que dans 18 mois, un maximum de personnes viennent voir les matches”
Le travail a déjà débuté en ce sens jeudi 28 septembre. Pour, pourquoi pas donner un nouveau coup de boost local au travail réalisé à l’échelle nationale depuis 6 ans ? Le nombre de licenciées est en effet passé de 50 000 à 120 000 sur cette période selon la FFF.
Sur la photo: (de g. à d.) Christine Volpe, ambassadrice de Le Havre, ville hôte 2019 et Brigitte Henriques.